VANCOUVER
Oyez, oyez ! Les salles de spectacle ouvrent!!
Ne manquez pas notre ciné-conférence VANCOUVER et ses îles dès le 7 février!
Nous avons hâte de vous retrouver. Bienvenue à bord du Voilier Balthazar.
Nous vous invitons à bord de notre voilier Balthazar pour découvrir notre perception de ce coin du monde qui borde le Canada sur la côte ouest, non seulement ses grandes et petites villes, mais aussi ses coins de natures sauvages.
Embarquez avec nous et laissez Vancouver et ses îles se dévoiler au gré des vents et des escales. Larguons les amarres pour toucher du doigt ce qui fait vibrer les habitants de la côte ouest. Allons ensemble côtoyer ces îles, ces fjords et cet environnement naturel exceptionnel, voisins de la grande ville et territoire des premières nations depuis 13 800 ans!
Bienvenue à bord!
Voici quelques dates: Réservez vos billets par l'entremise du site internet de la salle de spectacle partenaire.
SÉMINAIRE: PARTIR ET VIVRE SUR L'EAU
Partir et vivre sur l'eau
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Tu rêves du grand départ ?
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Nous avons plein de réponses !
Prochaines dates: janvier 2021
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Information: Guy Lavoie 450 294-3384
info@voilierbalthazar.ca
En savoir plusUne journée au mouillage à Nanaimo
Une journée au mouillage à Nanaimo
Vendredi 26 juillet 2019
13h
Balthazar est ancré dans «Mark Bay» entre «Newcastel Island» et «Protection Island».
En ce début d’après-midi ensoleillé, je me trouve sur le pont lorsque je vois une chaloupe dériver sur notre tribord. Je reconnais une des annexes du gros bateau de pêche ancré un peu plus loin. À bord de notre canot pneumatique, je rejoins son bord et je cogne à sa coque pour en voir sortir, au bout de quelques minutes, un bonhomme tout endormi. Il me confirme que la chaloupe est bien à lui, et que c’est la deuxième fois qu’elle part à la dérive dans la même journée.
« Faudrait que je retourne à l’école pour apprendre à faire des noeuds» qu’il me dit avant de m’inviter à prendre une bière en fin d’après-midi.
16h
Claire et moi revenons d’une belle balade sur l’île Saysutshun (Newcastle Island). Nous sommes à bord du notre canot pneumatique et, en approchant de Balthazar, nous apercevons l’étrave d’un kayak à l’arrière. Un jeune homme d’une trentaine d’années est assis dans le Kayak, d’une main il se teint à l’arrière de Balthazar et de l’autre tente de s’allumer une cigarette. Passons sur le fait que nos bouteilles de gaz propane sont à quelques centimètres de son briquet ce qui aurait pu nous inquiéter, mais c’est plutôt l’état de ce jeune qui semble avoir levé le coude un peu trop, tout au long de son trajet en kayak, et pas seulement pour pagayer!
Nous accostons, il nous demande: c’eeest… voootre voillllier? Il le trouve joli!
Nous lui offrons notre aide, je lui propose de les raccompagner lui et son Kayak, à son point de départ là où est stationné son auto. Il accepte en me disant qu’il a pris trop de bière, beaucoup trop, que sa femme doit être inquiète et qu’elle est enceinte de 34 semaines. Prudemment, il s’extirpe de son kayak pour embarquer dans notre canot pneumatique, ce qui nous semble à lui et à moi la meilleure façon de le ramener sain et sauf sur la berge. Il réussit l’exploit sans tomber à l’eau et s’étend de tout son long la face au fond de notre canot. Il s’en tire sans trop de mal à part le bout du nez rouge et le visage estampé de petits losanges imitant la forme de la fibre de verre du fond de la coque. Claire demeure à bord de Balthazar et j’accompagne notre nouvel ami.
Tout au long du trajet, il tient un discours très cohérent et est très reconnaissant de l’aide que je lui apporte. Il m’a remercié une bonne dizaine de fois! Je le débarque sur la plage, il tient à peine debout! Je le salue, il est tout ému et s’approche de moi et me fait un immense câlin!
Il me confirme qu’il va appeler sa maman, car il ne peut conduire son auto.
Salut Brian, « take care »!
18h00
Le vent se lève de l’ouest, la surface de l’eau s’agite un peu. Les bateaux dans la baie dansent au bout de leurs lignes de mouillage pendant que le vent chante dans leurs mâtures. La visite sur le bateau de pêche pour prendre une petite bière est remise à un autre jour.
18h45
Quelques petites bourrasques font vibrer le mât de Balthazar et accentuent ses mouvements de danse. Balthazar est bien ancré, les fonds sont de bonnes tenues, nous préparons tranquillement le repas du soir.
19h00
BANG!!
Nous sommes à l’intérieur quand nous entendons un bruit inhabituel, comme si un de ces fameux billots de bois venait de percuter Balthazar à l’étrave. Je sors dans le cockpit et je constate que ce n’est pas un tronc d’arbre flottant, mais bien un voilier non habité d’environ 28 pieds qui nous a percuté.
Son ancre n’a visiblement pas tenu et sa ligne de mouillage s’est prise dans la nôtre. Le voilier bleu est coincé dans notre davier ( pièces en acier inoxydable fort solide qui pointe à l’avant). J’embarque dans notre canot pour voir comment tenter de relever son ancre sans décrocher la nôtre pendant que Claire réussit à amarrer le voilier tout en positionnant des défenses sur notre bâbord. Je relève son ancre et je comprends pourquoi ce voilier est à la dérive. Sa ligne de mouillage est très courte, beaucoup trop courte pour la profondeur d’eau.
Le voilier sans nom est donc amarré à Balthazar et les bourrasques se font de plus en plus fortes et nous constatons qu’il n’est pas question de garder ce visiteur à coucher! Nous réalisons aussi que nous en sommes responsables. Que nous ne pouvons ni l’ancrer de nouveau ni le laisser aller à la dérive ! J’appelle les gardes-côtes qui me demandent d’appeler les autorités du port de Nanaimo.
19h22
Je rejoins les autorités du port. Le gars qui répond me demande gentiment à son tour d’appeler les gardes-côtes. Je lui dis alors que ce sont eux qui m’ont demandé de le contacter, « funny thing » qu’il me répond!
Je lui explique que je ne veux pas avoir la responsabilité de ce voilier pour toute la nuit et je lui demande son aide pour venir le remorquer.
Il m’explique que ça va prendre un peu de temps, car il est seul à veiller au grain en ce vendredi soir.
20h
Le bateau-remorqueur du port et 3 membres d’équipages sont sur place et une heure après mon appel, ils repartent avec le voilier en remorque
21h
L’odeur du macaroni au fromage nous titille les papilles depuis un petit bout. Nous ouvrons une bouteille de rouge et relaxons après cette journée… de repos au mouillage.
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Princess Louisa Inlet
« C’est plus que beau. C’est sacré »
Nous avons devant nous encore quelques semaines pour découvrir les environs de Vancouver. À 45 milles au nord de Vancouver, nous embouquons le Jervis Inlet, un long fjord qui méandre sur une quarantaine de milles vers le nord-est. Plusieurs navigateurs de la région nous ont parlé en bien du Princess Louisa Inlet qui est situé presque au bout du Jervis. Il y a plusieurs années c’était l’endroit privilégié de John Wayne et de ses amis d’Hollywood pour passer des vacances au luxueux Lodge qui depuis est devenu un camp de vacances pour les jeunes.
Nous passons une belle journée au soleil à savourer la navigation dans ce grand fiord, parfois à moteur et parfois sous voile quand le vent descend des montagnes environnantes et nous pousse vers notre destination. Après 7 heures de navigation, nous traversons la passe Malibu, étroite et tourbillonnante de courant. Heureusement, nous sommes à l’étale et l’accès au Princess Louisa Inlet se fait sans problème.
Trente minutes plus tard, entre l’île Macdonald et la côte, les quatre bouées (corps-mort) mises à la disposition des plaisanciers sont déjà prises. Notre sondeur a rendu l’âme au début de l’été et jusqu’à présent, nous nous sommes débrouillés sans lui, pour ancrer. Les cartes dont nous disposons nous indiquent environ 10 m d’eau, mais l’ancre s’enfonce dans les profondeurs et ce n’est qu’après une longueur de 140 pieds de chaîne filée qu’elle touche le fond. Selon le bruit que fait la chaîne, le fond est rocheux et l’ancre ne croche pas très fort. Mais le temps est calme et le poids de celle-ci et de la chaîne nous maintiennent en place. Nous frappons une ligne d’amarrage sur un anneau planté à cet effet dans un rocher saillant et nous voilà, cul à l’île.
Le soleil plombe, il est 19h00, il fait une chaleur torride et nous plongeons à l’eau pour nous rafraîchir. L’eau est fraîche, mas pas trop froide! C’est vraiment bon. Tout autour des parois rocheuses escarpées et boisées s’élèvent depuis l’eau du fjord et culminent à plus de 2000 mètres au-dessus de nos têtes. Il fait autour de 30 C et c’est un peu surprenant d’être là, dans cette vallée profonde, à contempler les quelques sommets recouverts d’une neige qui ne veut pas fondre!
Au petit matin du jour suivant, nous partons explorer la forêt pluviale dont les arbres sont ornés de mousses qui grimpent en spirales sur leurs écorces et dont les branches sont affublées de longs trainards végétaux. Aux pieds de ceux-ci, des fougères de tous les tons de vert, des bryales et autres mousses forment un tapis végétal qui nous donne l’impression de fouler du pied un sol matelassé. La « Rangers » qui travaille à la conservation de ce parc nous informe que depuis 4 ans, les faibles précipitations estivales mettent en danger la vie de milliers d’arbres plus que centenaires.
Plus loin sur la côte, nous découvrons un ruisseau cascadant entre les gigantesques pins et dont l’eau douce, en plus de nous rafraîchir, nous débarrasse du sel marin accumulé sur notre peau. Le ruisseau est splendide et on y trouve même de petites piscines naturelles d’eau très fraiche, mais combien revigorante par ces chaleurs extrêmes.
Le parc Princess Louisa est sis au fond du fjord du même nom. En plus de la beauté naturelle du fjord, la vedette du parc, celle qui attire de nombreux plaisanciers, est la chute Chatterbox haute de plus de 500 mètres. Elle se trouve à 2 milles nautiques de notre mouillage et c’est en canot pneumatique que nous accédons au quai qui accueille une vingtaine de bateaux de toutes sortes.
Nous sommes à quelques mètres de l’imposante chute lorsque le soleil déborde des sommets à l’Est et darde quelques rayons furtifs sur les diaphanes gouttelettes d’eaux. Magie! Le panorama se met à vivre plus intensément, les couleurs jaillissent tout autour et décrivent de façon plus précise le paysage environnant.
Comme l’avait écrit Erle Stanley Gardner, « C’est plus que beau. C’est sacré! »
Tofino
De Vancouver nous retournons à Nanaimo sous voile. Sitôt arrivés, nous trouvons une voiture de location à un prix raisonnable et réservons la seule nuitée disponible à l’auberge «Whalers On The Point Guess» de Tofino. Située sur la côte ouest de l’île de Vancouver à 220 km de Nanaimo, cette petite ville est un incontournable pour ses grandes plages de sables fins. Dès notre arrivée, nous débarquons à «Long Beach» une plage de plusieurs kilomètres de long réputée pour le surf.
L’eau est froide, je dirais même frette et le vent frisquet, sous le soleil nappé de brouillard. En cette fin de journée, plusieurs surfeurs, bien équipés de combinaisons en Néoprène, s’en donnent à coeur joie dans ces vagues qui déferlent longuement pour terminer leurs courses sur le sable blanc de la plage.
L’auberge offre un accueil fort sympathique. Au petit matin, nous avons droit à un muffin et du café servis à la salle à manger dont de grandes fenêtres donnent une vue splendide sur la mer. Autour de nous, des gens venus de partout s’attablent et nous lions facilement connaissance. Ils viennent pour profiter des nombreuses activités que propose Tofino; kayak, randonnées, cours de surf, restaurants. De notre côté, nous n’aurons pas le temps de tout faire en deux jours! Nous reviendrons possiblement l’année prochaine pour faire une balade sur l’ile voisine où un guide amérindien décrit l’importance que tient la forêt, la montagne et la nature dans la vie de son peuple.
En attendant, allons voir la plus petite plage, la Chesterman Beach, pour filmer quelques visiteurs s’initiant au « stand up paddel », planche sur laquelle on se tient debout avec une rame. Surprise! le premier ministre en personne et sa famille s’y trouvent. On nous demande poliment de ne pas filmer du côté sud de la plage, car Justin et sa conjointe font du surf et toute la famille profite de la plage pour leurs vacances estivales. On comprend!
En après-midi, nous reprenons la route vers Nanaimo. Nous ferons quelques arrêts pour marcher en forêts et s’imprégner de la paix qui y règne et pour contempler des arbres gigantesques vieux de plusieurs centaines d’années. Au parc de Cathedral Grove, le plus vieux pins Douglass a 800 ans, mesure 75 mètres et fait 9 mètres de circonférence.
Bientôt, la fraicheur du bord de mer de Tofino fait place à la canicule dès que la chaîne de montagnes centrale est passée et que la route amorce sa descente vers la côte Est de l’île de Vancouver. Quelques minutes de nage dans une rivière qui prend sa source tout près dans un lac de montagne nous rafraichiront pour le reste de l’après-midi.
Le retour au bateau se fait dans l’esprit du travail accompli car nous revenons avec de belles images, de belles rencontres et de beaux souvenirs.
En savoir plus
Vancouver la suite.
Pour nous qui voyageons de par le monde en voilier, les grandes villes ne sont pas des escales habituelles. Il y a bien eu New York en 1999 et 2004 ainsi que Sydney en 2002-2003, sinon les coins moins habités ont été des escales plus fréquentes.
Après des semaines à explorer des mouillages calmes et déserts, nous voilà à Vancouver. La proximité de cette grande ville et l’omniprésence de ces tours de verres nous donnent un peu le tournis! Nous aurons besoin de quelques jours d’adaptation! Balthazar est ancré au centre-ville, dans False Creek, où toute la ville est accessible à pied ou en transport en commun.Vancouver offre beaucoup de choses à découvrir! Cette recherche de nouvelles expériences est excitante.
Autour de nous, la population est très active, encouragée par les infrastructures mises en place et par une météo au beau fixe. Aux abords du centre-ville, des pistes sont aménagées pour les cyclistes et pour les piétons. Nous évoluons côte à côte, chacun gardant son chemin. On se plait à faire de grande marche sur ces chemins qui longent la baie et croisent plusieurs parcs. Mais attention lorsqu’on traverse la voie réservée aux cyclistes, car ils sont nombreux et rapides. Heureusement, la plupart de ceux-ci s’arrêtent dès qu’on fait mine de traverser, tout comme les voitures d’ailleurs.
On en profite pour aller partout. On veut tout voir! D’abord Granville Island, son marché et ses activités du premier juillet, fête du Canada. Puis le musée Maritime, le Jardin botanique, le quartier chinois et le jardin Dr Sun Yat-Sen, le quartier de Gastown, Grouse Mountain et la vue sur le grand Vancouver, la plage de Kitsilano et son tournoi international de volley-ball, sans oublier le musée maritime et celui d’Anthropologie. De plus, nous embarquons et filmons les petits bateaux de la compagnie Aquabus dont les sillages s’entrecroisent sans fin dans False Creek. Ils transportent des milliers de gens tous les jours d’une rive à l’autre offrant plusieurs stations d’embarquement dans cette baie qui se termine en cul-de-sac au bout de 3 km.
Sac sur le dos, nous escaladons, haletants, un dénivelé impressionnant pour atteindre le sommet. Hé oui! Il faut bien faire le lavage de temps à autre et la buanderie est sise tout là-haut sur Oak street. Le jour suivant le Seawall, sentier pour piétons et bicyclettes, nous accueil pour un tour du parc Stanley et pour la soirée de tam-tam sur la Third beach. Ensuite une visite à la compagnie de poisson locale, un arrêt au resto de fish-and-ships (miam miam), une dégustation de cocktails à la distillerie Liberty… hic! et voilà trois semaines sont passées.
En savoir plusVancouver
Mardi 19 Juin
Balthazar est ancré dans Mark Bay entre l’île de Newcastle et la ville. Nous avions passé les trois derniers jours au quai, de la marina municipale de Nanaimo et nous sommes contents de retrouver un mouillage paisible. Christian, québécois d’origine, marin propriétaire de l’école de voile Sailish tours, nous a gentiment accueillis et rendu plusieurs services.
Nos invités des deux dernières semaines, Dominique et Jean-Marc, devenus des amis, sont retournés en Suisse depuis quelques jours. Quelle belle rencontre fait d’échanges profonds et gratifiants! Nous les reverrons peut-être un jour lors d’une tournée de conférences en Europe, qui sait?
En attendant, Guy s’est remis à faire du pain au levain, mais la température du four ne monte pas assez et, même si la pâte a bien levé avant la cuisson, le pain ne fut pas une réussite. Faudra tenter un prochain essai.
Ce matin, nous avons apris qu’il y avait des douches sur l’île! La joie! Quatre grosses minutes d’une eau bien tiède. Douches plus confortables que celles de la marina où la température fixe était plutôt ajustée pour la cuisson du homard ce à quoi nous ressemblions à la sortie.
Mardi 26 juin
Détroit de Georgia
Au grand largue, nous filons à plus de 7 noeuds en direction de Vancouver. Le vent augmente un peu, quelques rafales dépassent les 20 nds du N-O. Nous prenons un ris, enroulons un peu de génois et continuons cette belle traversée d’un peu plus de trente milles à bonne vitesse sous un soleil radieux. Guy est content! J’avoue que c’est agréable, malgré le léger inconfort dû au mouvement. Nos corps ont besoin de s’amariner après deux ans sans vraiment naviguer en pleine mer.
Les amis du voilier Inia nous ont offert une bonne portion de pain aux olives avant le départ de Nanaimo ce qui permet à Claire de ne pas cuisiner ce midi. Il faut dire que ça remue un peu!
En après-midi, l’ancre plonge dans les eaux brunes de False Creek. Nous sommes au centre-ville de Vancouver! Repos dans Balthazar, car le soleil, le grand air et la navigation nous ont un peu fatigués et la ville sera encore là demain.
Ce soir, porc sauce aux arachides sur un lit de riz et légumes à la plancha!
Mercredi 27 juin
Depuis 1 mois nous avons sous les yeux les cèdres rouges et les grands pins de plusieurs dizaines de mètres de haut. Ici ce sont des tours, gratte-ciels de verres et de ciment qui nous entourent. Une faune de petits et grands bateaux bouge autour de nous. Toute cette agitation après le calme des derniers jours à Nanaimo est étourdissante.
En bateau, chaque départ nous donne des papillons dans l’estomac et une envie de découvrir. C’est un des charmes de la vie de nomade des mers.
Mais j’avais oublié. Oublié comme c’est déstabilisant d’arriver dans un nouvel endroit. On doit retrouver de nouveaux repères et s’adapter.
Trouver où mettre l’annexe quand nous allons à terre, où peuvent bien être les douches, la buanderie, l’épicerie, etc. Heureusement, le frigo est bien plein et nous n’aurons pas besoin de faire les courses avant quelques jours.
Ce matin, Christian qui habite Vancouver nous a fait découvrir en auto quelques lieux intéressants, histoire de repérer des sujets pour notre film.
Nous avons ensuite passé le restant de la journée à la recherche de nos fameux repères indispensables à notre vie de voyageurs . Au retour, nous avons ramé contre le vent pour revenir au bateau. Bel effort après cette journée car un canot gonflable se déplace mal à la rame vent debout. Nous savons maintenant que nous ne pourrons pas passer deux semaines ici sans notre moteur hors-bord qui est resté à Nanaimo chez le réparateur.
Jeudi 28 juin
Un coup de fil chez Parker à Nanaimo et le mécanicien me confirme qu’ils ont reçu la pièce tant attendue et que notre petit moteur sera prêt en fin d’après-midi. Alors demain, vendredi, un aller-retour en traversier nous permettra de récupérer notre hors-bord, outil qui facilitera nos déplacements dans le Vancouver maritime.
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De Lund à Nanaimo
Mercredi 30 mai 2018
Enfin, Balthazar est à l’eau! Il reprend vie après deux années à se reposer à terre au chantier de Lund au nord de Vancouver. Dès les premiers instants sur l’eau, notre rythme de vie change.
C’est presque un choc, un flottement, un intermède où les premiers instants nous voient un peu éberlués, stationnaires dans le temps, car la tête a besoin d’un petit moment pour s’adapter et faire place à autre chose.
Je retrouve les sensations du bateau et le sentiment de liberté que m’apporte le voilier, parce qu’il nous porte vers d’autres horizons, il nous donne accès aux nouvelles rencontres, aux nouveaux paysages, à la simplicité du moment, à la proximité avec la nature et ses changements.
Toutes ces sensations me confirment la valeur du choix de vie que nous avons fait; celui de vivre une partie de l’année en nomades des mers.
Mercredi 13 juin 2018
Nous avons entamé notre voyage, cabotant entre les îles des bras de mer du détroit de Georgie. Nous sommes accompagnés de Dominique et Jean-Marc un couple suisse français tout à fait adorable, avec qui nous avons le plaisir de découvrir la région.
Sur les îles du détroit et du Desolation Sound, de belles baies profondes parfois bordées de maisons surdimensionnées ou de chalets saisonniers offrent de bons mouillages presque déserts en cette saison. Les insulaires ont accès à leurs chalets ou à leurs maisons par des traversiers qui font la navette soit au départ du continent ou de l'île de Vancouver. Certains traversiers n’embarquent pas les voitures, ce qui fait que les gens laissent un véhicule sur la côte pour en retrouver un autre sur l’île.
Depuis deux semaines, la météo n’est pas toujours clémente. Contrairement aux trois semaines de beau temps que nous avons eu à Lund lors de la préparation du bateau, la Sunshine Coast est plutôt pluvieuse présentement. Mais la pluie ne nous a pas empêchés de faire des balades à terre, de découvrir des sentiers pédestres en pleine nature et de faire de belles rencontres. Les chevreuils abondent dans ces îles et il est fascinant d’avoir un contact direct avec ces animaux. Ceux qu’on appelle aussi Cerf de Virginie s’arrêtent un instant et nous observent, orientent leurs oreilles pour écouter le moindre bruit. Un mouvement trop brusque ou un pas de trop dans leurs directions les font bondir gracieusement pour s’éloigner de nous et se cacher dans la forêt.
Lasqueti Island
L’été, sur l’île de Lasqueti, la population des habitants passe de quelques dizaines à plus de 2000! Au Fond de False Bay une petite boulangerie-épicerie sise à proximité du quai du traversier offre aux résidents et aux navigateurs de passage quelques pâtisseries locales et du pain frais. On y trouve bien sûr cette pâtisserie locale aussi sucrée que délicieuse; le «Nanaimo».
Depuis 2 semaines, le vent persiste à souffler du sud-est. Pourtant Environnement Canada prévoit des vents du secteur ouest depuis une semaine. À la suite d’un faux départ matinal, dû au vent et aux vagues venant de la mauvaise direction, nous repartons quelques heures plus tard en direction de Nanaimo.
À 19h, l’ancre touche le fond de Mark Bay et dès 20h nous sommes attablés au Dinghy Dock Pub, situé à quelques coups de rames, pour déguster un très bon fish and chips.
Itinéraire:150 milles
Lund, Powel River, Savary Island, Copeland Island, Grace Harbour, Refuge Cove, Teakerne Arm, Cortes Cove, Comox, Scottie Bay et False Bay sur Lasqueti Island, Nanaimo.
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En savoir plusALASKA terre de tous les possibles aux Grands Explorateurs
Très loin à l’Ouest se trouvait une terre que nous voulions explorer
Embarquez avec Claire et Guy à bord de leur voilier Balthazar pour découvrir, le littoral Pacifique de l’Alaska. Bourlinguez entre les îles Aléoutiennes et ses pêcheurs de saumons et dépistez l’ours Kodiak sur l’île du même nom. Naviguez ensuite dans les eaux calmes des fjords du Prince-William Sound et imprégnez-vous d’une nature sauvage aux abords de majestueux glaciers plongeants dans la mer. Puis, embouquez le passage intérieur de Juneau à Ketchikan en passant par Sitka et découvrez l’histoire russe de l’Alaska, les cultures autochtones: Tlingit, Haïda et Tshimshians.
Sur les routes, depuis le mont Denali jusqu’au bout de la péninsule de Kenaï, en passant par la ville d’Anchorage, Claire et Guy vous font aussi explorer l’Alaska autrement qu’avec leurs yeux de marins. Que ce soit en train, en traversier, en auto ou en véhicule motorisé, montez à bord, plongez dans vos propres rêves de voyages et dans ceux des habitants de cette terre lointaine: la terre de tous les possibles.
Calendrier des présentations aux Grands Explorateurs en 2018
MONTRÉAL - Auditorium du Collège Ahuntsic |
30 septembre 13:00 |
Granby - Théâtre Palace |
30 septembre 19:30 |
Terrebonne - Théâtre du Vieux-Terrebonne |
01 octobre 20:00 |
MONTRÉAL - Salle Pierre-Mercure |
02 octobre 19:00 |
MONTRÉAL - Salle Pierre-Mercure |
03 octobre 19:00 |
MONTRÉAL - Salle Pierre-Mercure |
04 octobre 19:00 |
MONTRÉAL - Salle Pierre-Mercure |
05 octobre 18:00 |
MONTRÉAL - Salle Pierre-Mercure |
06 octobre 16:00 |
MONTRÉAL - Salle Pierre-Mercure |
07 octobre 13:30 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
09 octobre 20:00 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
10 octobre 20:00 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
11 octobre 19:00 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
12 octobre 19:00 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
13 octobre 16:00 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
13 octobre 19:00 |
LONGUEUIL - Théâtre de la ville |
14 octobre 13:30 |
Drummondville - Maison des arts Desjardins |
14 octobre 19:00 |
LASALLE - Salle Jean Grimaldi / Théâtre Desjardins |
15 octobre 19:30 |
VARENNES - Collège Saint-Paul |
18 octobre 19:30 |
VARENNES - Collège Saint-Paul |
19 octobre 19:30 |
SAINTE-FOY - Salle Albert-Rousseau |
21 octobre 14:00 |
SAINTE-FOY - Salle Albert-Rousseau |
21 octobre 19:00 |
SAINTE-FOY - Salle Albert-Rousseau |
22 octobre 19:30 |
SAINTE-FOY - Salle Albert-Rousseau |
23 octobre 19:30 |
Saint-Georges - Les Amants de la Scène / Cégep |
24 octobre 19:30 |
Victoriaville - Le Carré150 / Espace culturel de Victoriaville |
25 octobre 14:00 |
Victoriaville - Le Carré150 / Espace culturel de Victoriaville |
25 octobre 19:30 |
SAINTE-THÉRÈSE - Théâtre Lionel-Groulx |
26 octobre 19:30 |
Rimouski - Salle Desjardins-Telus |
30 octobre 19:30 |
Rivière-du-Loup - Centre culturel Rivière-du-Loup |
31 octobre 19:30 |
QUÉBEC - Salle Jean-Paul-Tardif |
01 novembre 20:00 |
LAVAL - Salle André-Mathieu |
02 novembre 19:00 |
LAVAL - Salle André-Mathieu |
03 novembre 16:00 |
LAVAL - Salle André-Mathieu |
03 novembre 19:00 |
LAVAL - Salle André-Mathieu |
04 novembre 13:30 |
LAVAL - Salle André-Mathieu |
04 novembre 16:00 |
LAVAL - Salle André-Mathieu |
05 novembre 20:00 |
SAINT-EUSTACHE - Le Zénith |
06 novembre 19:30 |
SAINT-EUSTACHE - Le Zénith |
07 novembre 19:30 |
QUÉBEC - Grand Théâtre de Québec |
10 novembre 14:00 |
QUÉBEC - Grand Théâtre de Québec |
10 novembre 20:00 |
QUÉBEC - Grand Théâtre de Québec |
11 novembre 14:00 |
LÉVIS - Cégep de Lévis-Lauzon |
11 novembre 19:30 |
LÉVIS - Cégep de Lévis-Lauzon |
12 novembre 19:30 |
LAVAL - Théâtre Marcellin-Champagnat |
13 novembre 19:30 |
LAVAL - Théâtre Marcellin-Champagnat |
14 novembre 19:30 |
LAVAL - Théâtre Marcellin-Champagnat |
15 novembre 19:30 |
SHERBROOKE - Salle Maurice-O'Bready |
17 novembre 16:00 |
SHERBROOKE - Salle Maurice-O'Bready |
17 novembre 19:30 |
LA PRAIRIE - École de la Magdeleine / S. Richard-Sauvageau |
19 novembre 19:30 |
LA PRAIRIE - École de la Magdeleine / S. Richard-Sauvageau |
20 novembre 19:30 |
SAINTE-GENEVIÈVE - Salle Pauline-Julien |
21 novembre 16:00 |
SAINTE-GENEVIÈVE - Salle Pauline-Julien |
21 novembre 19:30 |
Joliette - Salle Rolland-Brunelle |
25 novembre 14:00 |
L'ASSOMPTION - Théâtre Hector-Charland |
25 novembre 19:30 |
L'ASSOMPTION - Théâtre Hector-Charland |
26 novembre 19:30 |
MONTRÉAL-NORD - Cégep Marie-Victorin / Salle Désilets |
28 novembre 20:00 |
MONTRÉAL-NORD - Cégep Marie-Victorin / Salle Désilets |
29 novembre 19:00 |
SAINT-HYACINTHE - Collège St-Maurice |
30 novembre 19:30 |
SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU - Théâtre des Deux Rives |
01 décembre 20:00 |
GATINEAU - Maison de la Culture |
02 décembre 13:30 |
GATINEAU - Maison de la Culture |
02 décembre 16:30 |
GATINEAU - Maison de la Culture |
02 décembre 19:30 |
SAINT-HYACINTHE - Collège St-Maurice |
03 décembre 19:30 |
Valleyfield - Salle Albert-Dumouchel |
04 décembre 19:00 |
SAINT-JÉRÔME - Théâtre Gilles-Vigneault |
05 décembre 19:30 |
TROIS-RIVIÈRES - Salle J.-Antonio-Thompson |
08 décembre 13:30 |
TROIS-RIVIÈRES - Salle J.-Antonio-Thompson |
08 décembre 16:30 |
TROIS-RIVIÈRES - Salle J.-Antonio-Thompson |
08 décembre 19:30 |
BONNE NOUVELLE !
Vendredi 19 mai 2017, nous avons eu confirmation que nous présenterons notre film « Alaska: terre de tous les possibles » en tournée avec « Les Grands Explorateurs ».
Nous avons découvert l’Alaska à bord de Balthazar en venant du Nord par le Passage du Nord-Ouest, les mers froides de Beaufort, de Tchouktches et de Béring. Ce fut le sujet de notre précédent film « Le passage du Nord-Ouest ». À la suite de ces navigations parfois périlleuses à travers glaces et Icebergs, nous avons décidé de prendre le temps d’explorer l’Alaska du SUD. Nous avons passé les étés 2014, 2015 et 2016 à naviguer, explorer et filmer la côte Pacifique de l’Alaska. Ce pays plus grand que nature. Tout au long de notre route, nous avons rencontré beaucoup de gens passionnés, des gens qui vivent leurs rêves, des rêves aussi grands que cette vaste région.
Imaginez le tout présenté sur grand écran au son d’une musique enivrante !
Rendez-vous partout au Québec pour la saison 2018-2019.
Claire et Guy
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EXPO VOILE MARINA GOSSELIN
En savoir plus«Partir et vivre sur l'eau»
«Partir et vivre sur l'eau» 2 jours de formation
NOUVELLES DATES samedi 27 et dimanche 28 février
Quand: 20 et 21 février 2016 COMPLET
NOUVELLES DATES: samedi 27 et dimanche 28 février 2016
Lieu : À 25 minutes au sud de St-Jean-sur-Richelieu aux abords de la rivière Richelieu.
Tout inclus :
Notes de cours, breuvages, goûter et les 2 repas du midi, humour et bonne humeur.
Maximum 6 participants: Reste 4 places
Investissement pour les 2 jours:
575,00$ + taxes = 661,11$ (pour le couple)
325,00$ + taxes = 373,67$ (pour une personne)
Inscription:
Communique dès aujourd’hui avec nous pour connaître la procédure de réservation
Pour nous écrire: info@voilierbalthazar.ca
En savoir plusEXPLORATION BALTHAZAR: ALASKA 2015
EXPLORATION BALTHAZAR
Découvrez l’Alaska comme équipier (ière) à bord du voilier Balthazar!
Une aventure inoubliable!
Information info@voilierbalthazar.ca
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Seward
6 juillet 2015
Dès demain nous partons avec Chloé et André-Michel découvrir le Prince-William Sound.
Trajet prévu pour la première semaine.
Photo prise au Flat-Top Mountain à Anchorage.
En savoir plusCartes électroniques
À la suite de la lecture du blog de Francis Fustier je me suis souvenu d’un naufrage évité de justesse l’été dernier lors d’une navigation en Alaska. (lien du blog trouvé sur la page FB de l’escale Nautique https://www.facebook.com/pages/LEscale-Nautique/)
Voici la capture d’écran de deux cartes électroniques avec lesquelles je peux naviguer avec le logiciel OpenCPN sur mon ordinateur portable. La première avec un joli fond bleu est une carte vectorielle Cmap 2009 et la deuxième une carte Raster RNC de NOAA. La carte vectorielle m’indiquait les mêmes détails que la carte vectorielle Navionics de mon lecteur de carte du cockpit. Deux informations de sources différentes me donnent le même résultat… il y a environ 3/4 de mille entre les îles, avec un peu d'attention ça passe sans problème!
Bon, les données pour la profondeur brillent par leurs absences, mais nous y sommes habitués. Depuis 3 ans que nous naviguons dans le Grand Nord nous savons que les cartes ne sont pas toujours détaillées.
En regardant la deuxième carte, que je n’avais pas à ce moment-là, vous comprendrez que nous avons eu une bonne frousse en voyant apparaître les cailloux à la dernière minute.
Carte vectorielle style Cmap ou Navionics
L'information « Rocher à fleur d'eau » fut ajoutée suite à une belle frousse. C'est notre position exacte lorsque nous avons vu les cailloux.
Carte Raster (Raster Nautical Chart de NOAA)
Un bout de texte de Francis Fustier
« La cartographie vectorielle répondant parfaitement à ces petites machines : peu de puissance graphique, faible stockage, mémoire vive rudimentaire, le rêve ! On peut stocker la totalité du catalogue mondial Navionics dans moins de 5 Go de mémoire de stockage, là où 50 Go ne suffirait pas à MapMedia. Seulement voilà : désormais ces petits bijoux hyper populaires font le tour du monde à bord des bateaux de plaisance, et deviennent de véritables ECS à part entière. Et les navigateurs autour du monde découvrent que la cartographie vectorielle laisse parfois à désirer. Basées sur des données officielles, mais pas toujours à jour (voir plus haut), les retraitements et transformations par les éditeurs peuvent aussi ajouter des erreurs humaines de transcription. Certains éditeurs ne retranscrivent pas toujours les détails dont ils disposent (¹), ou bien ils les oublient comme l’île de Pâques qui a récemment disparu des cartes Navionics, et peu d’application traite l’overzoom (agrandissement excessif n’apportant pas plus de détail que l’échelle initiale) (⁷). De plus, le traitement de l’affichage des informations cartographiques selon les niveaux de zoom répond à des algorithmes arbitraires dont le résultat est parfois perturbant (disparition totale des textes chez Transas, par exemple). Tout cela fait désordre, et il en va de la sécurité maritime. Bien entendu, il faut tempérer le propos. A ma connaissance et celle des nombreux utilisateurs de l’application iNavX avec qui je suis en contact, Navionics reste encore à ce jour la cartographie vectorielle couvrant le mieux la planète, la mieux mise à jour, et la plus détaillée, même si elle n’est pas parfaite. »
Pour approfondir le sujet je vous suggère de lire son blogue
Guy Lavoie
En savoir plusPartir et vivre sur l'eau
FORMATION AVEC CLAIRE ET GUY
Un séminaire de 2 jours
Quand: samedi 25 et dimanche 26 avril
Êtes vous de ceux et celles qui rêvent et qui pensent, comme nous, que le voilier est une des plus belles façons de voyager. Après la construction de notre voilier, plusieurs années de préparation, 5 ans de voyage, 34 pays visités et plus de 32,000 milles nautiques parcourus en famille, après un tour du monde par trois océans avec, il faut le dire, de rares moments difficiles, mais surtout avec des rencontres et des expériences extraordinaires, nous avons le goût de partager en toute simplicité ce bagage qui est le nôtre.
La vie sur un bateau, comme le métier de marin, sont des apprentissages qui grandissent au fil des milles parcourus et composés de mille et une petites expériences mises bout à bout!
L’important pour nous est d’abord de démystifier ce grand projet et de vous aider à le préparer. Car le succès d’un tel projet passe sans contredit par la préparation.
«Partir et vivre sur l'eau»
2 jours de formation
Nous allons aussi inclure à ces 2 jours de formation notre expérience de 3 saisons de navigation nordique qui nous ont fait découvrir la côte ouest du Groenland, le Passage du Nord-ouest et l'Alaska.
Quand: samedi 25 et dimanche 26 avril
Lieu : Auberge Harris, 576, Boul Champlain Saint-Jean-sur-Richelieu
Tout inclus :
Notes de cours, breuvages, goûter et les 2 repas du midi, humour et bonne humeur.
Maximum 26 participants
Inscription:
Communique dès aujourd’hui avec nous pour connaître la procédure de réservation
Pour nous écrire: info@voilierbalthazar.ca
Les prémices: une nouvelle de 1999
Prémices à un tour du monde 1999
Claire raconte
Au début des années 80, lorsque Guy m’a demandé si je voulais construire un voilier, j’ai répondu oui tout de suite, sans vraiment réfléchir. Peut-être que je n’y croyais pas vraiment à ce moment-là, mais j’ai vite compris que cette idée de partir un jour pour faire un tour du monde à la voile était bien ancrée en lui, «indélogeable».
Après mes études en éducation physique et nos premières années de vie commune, je ne doutais plus que cette idée... que dis-je, ce rêve démesuré serait coûte que coûte mené à terme. J’avais de la difficulté à me faire à cette idée, car mes aspirations étaient tout autres! Je voulais travailler dans mon domaine, m’impliquer socialement et avoir des enfants. Guy m’emmenait voir les bateaux dans les marinas, il me présentait des personnes qui avaient fait l’expérience de ce genre de périple, il m’apportait des récits de voyage ainsi que des revues de voile… Bref, il tentait par tous les moyens de semer cette idée en moi.
Guy rêve…
J’ai mis les pieds sur un voilier pour la première fois de ma vie un peu avant de connaître Claire. J’avais 19 ans, c’était lors d’un voyage en Bretagne et l’expérience m’a plu. Déjà le voyage prenait une place importante dans ma vie, j’aimais ça!
C’est à la lecture des récits de grands navigateurs que le rêve s’est développé. Le petit embryon nourri de littératures nautiques eu tôt fait de devenir une passion. Une passion pour le voyage, pour la mer, les bateaux et pour une vie différente. Un rêve tellement présent en moi que la seule façon de me le sortir de la tête était de le réaliser.
La rencontre de Claire fut un moment décisif. À deux, nous étions encore plus forts, la mise en commun de nos rêves n’allait pas diluer ceux-ci, mais bien les rendre plus présents en chacun de nous.
À la fin des années 80, nous passions commande d’une coque de voilier à un chantier de la région montréalaise. Nous n’étions pas très riches, mais nous avions une foi inébranlable en notre projet et un amour fou l’un pour l’autre.
Claire se laisse convaincre
Chez moi, l’idée a pris racine petit à petit. Il est certain que la venue des enfants m’a apporté des questionnements et des doutes. Mais une fois ma décision prise, j’y ai vu une façon extraordinaire de prendre ma vie en main et un défi à la mesure de mes espérances, car vivre en communion avec la nature correspondait à mes idéaux. J’y voyais aussi d’immenses possibilités en terme d’éducation pour mes enfants.
Un bateau qui grandit
Le rêve prenait forme, celle d’un joli voilier de 10,50 m. C’est en 1994, après sept ans de travail acharné, de sacrifices, de persévérance et de volonté que notre voilier Balthazar fut mis à l’eau à la marina Gosselin à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix.
Fini de passer pour un hurluberlu excentrique constructeur d’un voilier en acier : « Ça va-tu flotter ? Tout ce travail pour un bateau, pourquoi pas une belle maison! »
Une étape importante
J’ai eu parfois bien du mal à supporter les commentaires négatifs et garder foi en notre projet. La mise à l’eau fut pour moi une étape importante, un pas de plus vers la réalisation de ce rêve. Il fallait s’accrocher à ce bout d’espoir et y croire plus que jamais.
Des ronds dans l’eau
Les cinq étés suivants, nous avons navigué sur le lac Champlain afin de bien connaître Balthazar et de nous familiariser avec la voile. La théorie devenait pratique. Les filles étaient très jeunes et nous appréciions ces virées de fin de semaine au grand air. La première année, Joëlle était encore un petit bébé et quelquefois nous avions à choisir entre hisser le spi ou changer sa couche! Le spi pouvait attendre! Petit à petit, on apprenait la voile, mais aussi la vie à quatre dans un espace restreint.
Les préparatifs du départ
L’année 1999 fut bien occupée. Nous avons mis la maison en vente. Il fallait aussi prévoir les démarches pour sortir les enfants de l’école et pour acheter le matériel nécessaire à leur instruction. Ensuite est arrivé le temps de faire les changements d’adresse, d’annuler des cartes et abonnements inutiles, de faire une méga « vente de garage » et de préparer des boîtes en vue de l’entreposage de certains meubles et effets personnels. Bref, nous nous délestions tranquillement de tout un tas d’acquis superflu… Chose curieuse, j’ai ressenti un certain soulagement à me défaire de tous ces objets. Les objets inutiles encombrent notre espace et notre esprit et nous empêchent d’être libres! Moins j’en avais, plus je me sentais bien!
Enfin!
Au printemps de la même année, pendant que la nouvelle propriétaire prenait les rênes de mon commerce en main, je terminais les derniers travaux avant le grand départ fixé au mois de septembre.
Le 12 septembre 1999, nous quittions le quai de la marina Gosselin, cap au sud. Nous laissions dans notre sillage de terriens des années de travail, mais aussi tout le poids d’un tel projet.
La construction de Balthazar n’était pas une fin en soi, mais le chemin menant au voyage et à la découverte. Balthazar devenait notre maison sur l’eau, notre compagnon de route. Nous partions en mer pour la liberté, le plaisir, l’émotion et la richesse d’une vie en famille et non pour prouver quoi que ce soit. Nous ne courrions après aucun record, nous ne partions pas pour vaincre quiconque, ni même nos propres fantasmes, mais pour vivre simplement, poussés par le vent.
Une année d’essai
Partir en bateau, c’est d’abord et avant tout adhérer à un nouveau mode de vie. Je me suis donnée un an pour voir si j’allais aimer cette nouvelle vie. Ça me donnait un espace intérieur pour me concentrer sur le plaisir du moment présent. On ne devient pas nomade en un jour! Il faut apprivoiser l’idée lentement, se détacher peu à peu de la vie à terre et de ses commodités (mais aussi de ses exigences) pour s’ouvrir avec bonheur à autre chose.
Partir simplement pour le plaisir m’apparaissait futile. D’où me venait ce sentiment d’avoir besoin d’une permission ou d’une approbation pour vivre… simplement ? On est souvent prisonnier d’un modèle de vie qui ne nous correspond pas et le fait de sortir des normes établies est déstabilisant.
J’avais besoin de me sentir utile. Ce besoin fut comblé, en partie, par le site internet qui m’a permis de partager notre voyage. Cet échange avec les internautes a été et demeure pour moi une expérience des plus enrichissantes. Je pouvais ainsi garder un lien avec la terre et j’y puisais les encouragements nécessaires et la force de continuer. Chaque message nous donnait l’énergie nécessaire pour aller de l’avant!
J’ai vite réalisé que ce n’était pas une vie de tout repos. Dormir sur nos deux oreilles était chose du passé, car, sécurité oblige, nous devions rester sur le qui-vive.
Après quelques semaines, on a tôt fait de réaliser que nous ne sommes pas en vacances! Il y a un prix à payer pour vivre de cette façon. Les corvées sont nombreuses et ont tendance à s’accumuler. Il faut apprendre à gérer son temps de façon différente. Les courses à l’épicerie sans voiture, la lessive sans machine, le plein des réservoirs d’eau et les entretiens divers prennent un temps considérable.
Ce qui nous aide à supporter l’inconfort de la mer et les aléas de la vie à bord, c’est l’incroyable richesse d’être libre d’aller là où bon nous semble et de faire ce que l’on veut de nos journées. Mais c’est aussi la fabuleuse couleur de la mer qui change selon les mouillages, la proximité de l’eau et de ses richesses, et l’excitation de partir vers des lieux inconnus. Bref, tout ce qui fait partie de la magie du voyage.
Même si l’école est une grande responsabilité et demande une discipline quotidienne, nous aimons avoir le privilège d’enseigner à nos enfants et de les voir se développer à nos côtés.
Mais surtout, nous vivons une vie plus simple en harmonie avec nos aspirations ; passer plus de temps en famille et profiter de chaque minute. Après quelque temps vécu à bord, les besoins changent et la vie se simplifie.
La première année
Je savais que la première année était importante pour assurer la continuité du voyage. Il n’était pas question de se lancer en mer à la première occasion. Des conditions de mer inconfortables et un mauvais coup de vent auraient pu tout remettre en question. Notre expérience de la navigation sur l’océan était nulle, mieux valait y aller graduellement et avec beaucoup de prudence. C’est ce que nous avons fait pendant les premiers mois, en empruntant les canaux et rivières des biens connus ICW (IntraCoastal Waterway) et en pratiquant une navigation simple vers le Sud.
La CINÉCONFÉRENCE
Balthazar le passage du Nord-Ouest, le voyage continu !
Merci à tous et à toutes pour votre accueil!
Michèle Leclerc «J'ai vu le film hier, Wow! De la vraie aventure, comme dans le temps avec Les Grands Explorateurs avec un grand E. Merci Guy et Claire, ce fut une excellente soirée en famille.»
Cette semaine:
Mercredi 10-déc |
19:00 |
Montréal |
Salle Pierre-Mercure |
Jeudi 11-déc |
19:00 |
Montréal |
Salle Pierre-Mercure |
Vendredi 12-déc |
18:00 |
Montréal |
Salle Pierre-Mercure |
Samedi 13-déc |
16:00 |
Sherbrooke |
Salle Maurice-O'Bready |
Dimanche 14-déc |
13:30 |
Montréal |
Salle Pierre-Mercure |
Mardi 16-déc-14 |
19:00 |
Valleyfield |
Salle Albert-Dumouchel |
Mercredi 17-déc |
20:00 |
St-Jérôme |
Poly André-Prévost |
Voir les dates des prochaines conférences
En savoir plusLe projet Balthazar c'est de vivre en voilier autour du monde à la découverte de soi et des autres. Nous voulons voir le monde et rencontrer ceux qui l’habitent. Nous voulons laisser dans le sillage de Balthazar des sourires, des éclats de rire et des clins d’oeil.
Le projet Balthazar c’est aussi la réalisation de films documentaires dans le but de partager nos rêves dans le cadre de conférences et de formations.
Depuis le premier novembre, nous sommes sur la route et d'une escale à l'autre nous présentons notre ciné-conférence Balthazar le passage du Nord-Ouest. Merci à tous et à toutes pour votre accueil!
Quelques dates:
Jeudi 27 nov à la salle Émile-Legault, CÉGEP St-Laurent, Montréal.
Vendredi 28 nov au théâtre Lionel-Groulx à Ste-Térèse.
Samedi 29 nov au théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu
Dimanche 30 nov à la maison de la culture à Gatineau
Voir les dates des prochaines conférences
En savoir plusLe passage du Nord-Ouest en conférence
Le projet Balthazar c'est de vivre en voilier autour du monde à la découverte de soi et des autres. Nous voulons voir le monde et rencontrer ceux qui l’habitent. Nous voulons laisser dans le sillage de Balthazar des sourires, des éclats de rire et des clins d’oeil.
Le projet Balthazar c’est aussi la réalisation de films documentaires dans le but de partager un peu de nos rêves dans le cadre de conférences et de formations.
En fin de semaine dernière, nous avons reçu un très bel accueil à Trois-Rivières pour la première d’une série de 45 cinéconférences dans les plus belles salles du Québec. Merci ! Merci aussi aux gens de Joliette et de l’Assomption dont les commentaires furent très élogieux.
Quelques dates:
Vendredi 7 novembre à 19 h 30, Pavillon des arts de la scène à Varennes.
Dimanche 9 novembre à 19 h, Maison des arts Desjardins à Drummondville.
Le mercredi 12 novembre, nous amorçons une série de 23 conférences en 19 jours. Voir les dates des prochaines conférences
Le livre: Le passage du Nord-Ouest
BALTHAZAR
Le Passage du Nord-Ouest
Notre nouveau livre est maintenant disponible.
Vous pouvez le commander sur la page boutique de notre site.
Voici la liste des gens qui ont fait l’acquisition de notre livre au congrès de Voile Québec.
Merci à toutes et à tous!
Annick Turcotte et Martin Aubé
Robert Brisson
Michelle Cantin et Guylain Noël
Bruno Lemieux
Luc Larose
Guy Boulanger
Gertrude D’Astous
Claire Lemieux
André Carrier
Normand Corbeil
Claude Galant
David Hayes
Jean-Michel Hébert
Pascal D’Aigle
France Lévesque
Sophie Martel
Michelle Naud
Guillaume Martel
En savoir plus
Passage du Nord-Ouest: la ciné-conférence
Calendrier des ciné-conférences automne 2014
Billetterie: contactez Les Grands-Explorateurs
En savoir plusMise à l'eau
Lundi 14 juillet 2014, Nome
Hier soir, Balthazar était encore à terre, ce qui ne nous a pas empêchés pas de recevoir à bord nos amis Guylaine et François, tout juste arrivés de Montréal. Pendant que nous soupions, on nous annonce que le bateau sera mis à l’eau sous peu. Il est 19 h, nous n’y croyons pas vraiment. C’est sûr que Phil et Roland ont travaillé tout l’après-midi à installer la remorque, mais il reste encore à rejoindre le conducteur du gros tracteur et... nous sommes à Nome ! Ici, le temps et les horaires semblent y être plus souples qu’ailleurs.
À 21 h, nous terminons à peine la vaisselle quand on entend un moteur et que le bateau se met à bouger. Ça y est ! Branle-bas de combat nous installons les défenses et amarres.
Quelques minutes plus tard, Balthazar s’engage dans la descente de bateau et se met doucement à flotter. Guylaine, qui subit les effets du décalage horaire, est couchée et ne bronche pas, même quand qu’on démarre le moteur! La pompe à eau du moteur, refait à neuf, ne semble pas vouloir faire son travail et Guy doit éteindre le moteur. Balthazar est toujours retenu par quelques amarres, mais le vent le pousse de plus en plus et nous empêche de les libérer facilement. Nous décidons de redémarrer le moteur pour enlever la pression sur les amarres. La pompe du moteur finit par s’amorcer et crachote son eau par le tube d’échappement. Nous naviguons une petite distance pour rejoindre les quais du port et nous nous amarrons à couple du bateau Arktika.
Balthazar se remet à vivre, il est enfin à l’eau !
Nome Alaska: Préparatifs
Balthazar en compagnie de Acalephe, un voilier québécois qui a franchi le Passage du Nord-Ouest en 2013.
Nous avons retrouvé Balthazar en bon état après un hiver qui n’a pas été trop dur. Par contre, le vent à fait de chaque centimètre de surface du pont, des hublots, des balcons et du mât, une texture qui ressemble à du papier de verre. Le sable très fin de Nome poussé par le vent d’hiver s’est imprégné partout. Rien de bien grave, juste un peu... beaucoup de nettoyage. Mise à l'eau reportée à lundi, rien n'est encore certain... nous sommes à Nome!
Partir et vivre sur l'eau SUD
Formation d’une semaine à Saint-Martin aux Antilles
Description : Suivre la formation « Partir et vivre sur l’eau » tout en découvrant à la voile les côtes de la surprenante île de Saint-Martin aux Antilles, et au choix les îles Pinel, Tintamare, Anguilla et Saint-Barthélémy.
Vous découvrirez ce qu’est la vie à bord d’un voilier avec ses escales, ses rencontres, la météo, la cuisine à bord et ses plaisirs. Une expérience de voile concrète, faite en toute sécurité, pour apprivoiser ce genre de vie.
Ce stage s’adresse à tous ceux et celles qui rêvent et qui pensent que le voilier offre une des plus belles façons de voyager que ce soit pour un projet de quelques mois ou plusieurs années, sur les océans lointains ou pour les Bahamas. Bienvenue à tous ceux et celles qui aiment mieux apprendre sur les bancs du cockpit que sur les bancs d’école !
Passez 7 jours en compagnie de Claire et Guy dans un magnifique voilier aux Antilles et profitez de leurs expériences de navigation (Construction de leur voilier Balthazar, 5 ans autour du monde , 3 saisons dans les maritimes et en 2012-2013 le Groendland, le passage du Nord Ouest et l’Alaska).
Lieu: St-Martin aux Antilles.
Le séjour:
Du dimanche 6 avril au dimanche 13 avril 2014. (COMPLET)
Pour plus d'information voir l'onglet FORMATION ou clique ICI
En savoir plusLe passage du Nord-Ouest en voilier
À la rencontre des peuples du Nord
Le passage du Nord-Ouest en voilier: du Groenland à L’Alaska (titre provisoire)
Suivez le voilier Balthazar du Groenland à la mer de Béring par le Passage du Nord-Ouest. Un film documentaire réalisé par Claire Roberge et Guy Lavoie.
Comment vivent les Inuits d’aujourd’hui, et dans quelles conditions ? Y a-t-il des similitudes entre la vie des Inuits du Groenland, du Nunavut et de L’Alaska ?
Claire et Guy abordent ces questions tout en parcourant un itinéraire de 5000 miles nautiques, de la côte Est du Groenland à l’Alaska via l’océan glacial Arctique et le mythique Passage du Nord-Ouest.
Une aventure humaine à voir avec Les Grands Explorateurs. En tournée au Québec dès l’automne 2014.
En savoir plusLe Passage du Nord-Ouest: Le film
Fin septembre 2013
Au printemps dernier, nous présentions une première version de nos aventures de l’été 2012 (Groenland et Passage du Nord-Ouest) aux responsables des Grands Explorateurs. L’accueil fut très positif !
Nous travaillons maintenant au montage de la deuxième partie de notre film que nous présenterons pour approbation aux responsables des Grands Explorateurs dès le 9 octobre.
Les compositeurs, Ella Louise Allaire et Martin Lord Ferguson de Monlove travaillent sur la musique du film et les premières maquettes sont magnifiques!
Nous avons très hâte de présenter notre aventure au grand public!
À suivre...
En savoir plusAu sec
Balthazar est au sec depuis hier. Aujourd'hui, le travail consiste à retirer la remorque pour le laisser sur des blocs de bois. Mais, car il y a un mais, la forme de la remorque rend le travail long et difficile. Après plusieurs essais la décision est prise, nous enlevons le train de pneus, ce qui nous demandera de lever le bateau moins haut. À suive...
En savoir plusDernière conférence de la saison
Cette semaine, nous présentions notre dernière conférence de la saison dans une petite école de Lauzon, près de Québec ! Après 9 ans à sillonner le Québec et le Nouveau-Brunswick d’une école à l’autre, nos conférences scolaires nous remplissent toujours de joie.
« C’est en leur parlant de rêves, de rencontres fabuleuses et de défis que leurs yeux s’illuminent de joie ! C’est en les écoutant que nous découvrons en chacun d’eux un avenir fabuleux ainsi que toute la beauté du monde ! » Guy 2005
Nous nous préparons pour rejoindre Balthazar qui nous attend à Inuvik sur la rive du fleuve Mackenzie. Le départ est prévu pour le 15 juin. Cet été, nous tournerons des images en Alaska pour terminer notre film commencé à l’été 2012. Titre provisoire « Du Groenland à l’Alaska par le passage du Nord-Ouest », film que nous présenterons, si tout va comme nous le désirons, lors d’une tournée avec les Grands Explorateurs en 2014-2015.
Partir et vivre sur l'eau «Saint-Martin 2013»
Nous sommes de retour de Saint-Martin où nous donnions notre formation «Partir et vivre sur l’eau» sur un voilier Bavaria 42. Nous avons passé quelques semaines en fort agréable compagnie. Les participants ont apprécié cette nouvelle formule qui leur a permis de vivre et comprendre concrètement le contenu de la formation « Partir et vivre sur l’eau »! De plus, quel plaisir ce fut de rencontrer à St-Martin nombre de navigateurs québécois fort sympathiques, dont plusieurs avaient suivi notre formation au Québec avant de prendre le large! Une expérience positive à renouveler l’an prochain! Comme le dit « Jacques Brel », nous vous souhaitons des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns! Claire et Guy
En savoir plusLe courage : une ressource utile !
Un nouveau thème pour nos conférences corporatives!
Le courage : une ressource utile !
L’été dernier avec ma conjointe, Claire Roberge, nous avons franchi le Passage du Nord-Ouest à bord de notre voilier Balthazar. Une navigation à la voile de Gaspé à Inuvik en Arctique Canadien riche en découvertes de toutes sortes.
Claire a su relever un défi gigantesque en m'accompagnant dans cette aventure un peu folle, voici un extrait de son livre de bord.
Inuvik, septembre 2012
«Depuis le début du voyage, j’ai pu prendre la pleine mesure du mot courage. J’avais toujours pensé qu’on ne pouvait l’attribuer qu’à ceux qui accomplissent des actes héroïques comme risquer sa vie pour en sauver une autre. J’avais tort. Le courage, c’est aussi ce qui nous permet d’aller de l’avant malgré les embuches, de nous lever malgré la fatigue, de surmonter la peur et les angoisses au quotidien.
Nous avons tous cette ressource en nous, qui nous permet de continuer malgré tout.»
Claire Roberge
En savoir plusPartir et vivre sur l’eau SUD
Un stage de formation de 7 jours avec Claire Roberge et Guy Lavoie du voilier BALTHAZAR
Description : Suivre la formation « Partir et vivre sur l’eau » tout en découvrant à la voile les côtes de la surprenante île de Saint-Martin aux Antilles, et au choix les îles Pinel, Tintamare, Anguilla et Saint-Barthélémy.
Vous découvrirez ce qu’est la vie à bord d’un voilier avec ses escales, ses rencontres, la météo, la cuisine à bord et ses plaisirs. Une expérience de voile concrète, faite en toute sécurité, pour apprivoiser ce genre de vie.
Ce stage s’adresse à tous ceux et celles qui rêvent et qui pensent que le voilier offre une des plus belles façons de voyager que ce soit pour un projet de quelques mois ou plusieurs années, sur les océans lointains ou pour les Bahamas. Bienvenue à tous ceux et celles qui aiment mieux apprendre sur les bancs du cockpit que sur les bancs d’école !
Passez 7 jours en compagnie de Claire et Guy dans un magnifique Bavaria 42 au Antilles et profitez de leurs expériences de navigation (Construction de leur voilier Balthazar, 5 ans autour du monde , 3 saisons dans les maritimes et à l’été 2012, le Groendland et le passage du Nord Ouest).
En savoir plusConférence: Balthazar et le Passage du Nord-Ouest
De Gaspé aux frontières de l'Alaska
en passant par le Groenland et l'Arctique Canadien.
L’association Voile de l’amitié vous invite à la conférence que nous présenterons ce vendredi 18 janvier à 19 h 30. Notre conférence « Balthazar et le Passage du Nord-Ouest » vous fera vivre la Nordicité à travers nos yeux et nos émotions. Un périple de 3 mois et 4500 milles nautiques dans des conditions parfois bien difficiles!
Claire et Guy
voir le site de Voile de l'amitié
En savoir plusLe temps des fêtes!
En savoir plusBalthazar et le Passage du Nord-Ouest
CONFÉRENCES
De Gaspé aux frontières de l'Alaska en passant par le Groenland
Le mercredi 9 janvier 2013 voir le site de l'association CONAM
Le vendredi 18 janvier voir le site de Voile de l'amitié
En primeur pour les membres de l’association CONAM et leurs invités ainsi que les membres de Voile de l'amitié: « Balthazar et le Passage du Nord-Ouest » une conférence qui vous fera vivre la Nordicité à travers nos yeux et nos émotions.
« Le rêve allait devenir réalité en ce 17 juin 2012, jour du départ de Gaspé. J’étais à la barre, l’étrave pointée vers le Nord-Est en direction du détroit de Belle-Île et de Terre-Neuve. Je pensais à nos filles Chloé et Joëlle, qui, cette fois, n’étaient pas du voyage. En plus de ma conjointe Claire, 2 équipiers nous accompagnaient, nous allions donc être 4 à bord pour les 3 prochains mois. »
« Partir et vivre sur l'eau »
La formation « Partir et vivre sur l'eau » revue et modifiée!
Prochaine formation samedi 20 et dimanche 21 avril 2013
2 jours de formation avec Claire et Guy
Lieu : Auberge Harris, 576, Boul Champlain Saint-Jean-sur-Richelieu, QC
Tout inclus : Notes de cours, breuvages, goûter et les 2 repas du midi, humour et bonne humeur.
Inscription: début des inscription décembre 2012
De nouvelles photos
Les articles sous l'onglet Passage du Nord-Ouest sont maintenant agrémentés de belles photos.
Merci à la nature
Le soleil nous donne vie, car il nous réchauffe (encore que chichement parfois). Il nous donne la lumière et l’obscurité, ce que nous apprécions. Il nous donne le jour et la nuit, l’été et l’hiver, le froid et la chaleur. Il régit la vie et la mort. Personne ne peut détruire notre univers, car il a sa propre volonté. La lune éclaire la nuit et nous guide dans l’obscurité. De tout temps, les Inuits ont utilisé la lune et les étoiles pour s’orienter. Les étoiles ont aussi des noms inuit.
Taamusi Qumaq (1992)
Le Passage du Nord-Ouest à bord du voilier BALTHAZAR
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le Passage du Nord-Ouest à bord du voilier BALTHAZAR
Claire Roberge et Guy Lavoie ont franchi le Passage du Nord-Ouest à bord de leur voilier Balthazar. Une navigation à la voile de Gaspé (Québec) à Inuvik (Territoires du Nord-Ouest) riche en découvertes de toutes sortes. Balthazar est le 6e voilier canadien et le 3e Québécois après le J.E. Bernier II et le Sedna IV à franchir le fameux Passage.
À bord: Guy Lavoie propriétaire et capitaine, Claire Roberge propriétaire et équipière, François Roberge équipier et Yann Robiou du Pont équipier.
« Je me suis parfois senti bien isolé, pas seul, car je pouvais compter sur un équipage extraordinaire, mais éloigné du connu, de ce qui fait qu'on se sent en maitrise d'une situation, car elle nous est familière. Avec le froid, l'éloignement, la météo incertaine et ses coups de vent, les petits problèmes techniques peuvent nous sembler, pendant quelques minutes, insolubles. Le manque d'espace et de liberté de mouvement sont des facteurs de stress puissants auxquels chacun d'entre nous a du faire face. Le sentiment de vivre en promiscuité est d'autant plus présent, confinés que nous sommes à bord d'un espace restreint dans des conditions climatiques rigoureuses. »
A déclaré Guy Lavoie.
Ils seront de retour à Montréal le samedi 22 septembre
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Source :
Guy Lavoie
514 516-0002
Info@voilierbalthazar.ca
Pour les entreprises et les écoles qui désirent réserver des conférences, nous serons de retour et disponibles dès le 24 septembre avec en tête le goût de partager cette grande aventure humaine à bord de Balthazar.
En savoir plusDe Gjoa Haven à Inuvik: Claire
Lundi 27 août
Notre traversée de deux jours pour arriver à Cambridge Bay s’est bien passée. Nous avons fait beaucoup d’heures à moteur mais terminons sous voile, avec un vent portant qui nous mène à 6,5 nœuds avec deux ris dans la grand-voile. Nous arriverons plus tôt que prévu, c’est-à-dire vers neuf heures ce soir.
Le soleil se montre! Ça faisait longtemps que nous l’avions vu! Ça fait du bien! En début de soirée le ciel bleu fait place aux nuages bien denses et la pluie vient ajouter une touche un peu triste au paysage.
En savoir plusLast leg: from Tuktoyaktuk to Inuvik: Yann
I am writing aboard while we are sailing up the beautiful and quiet Mackenzie river to our last stop: Inuvik where the boat will winter. The landscape has drastically changed since Cambridge Bay or even the stopped we had on the way to Tuktoyaktuk. Tuktoyaktuk, still on the marine coast but at the mouth of the river, still across the Arctic Circle yet not polar any more, still an Inuit town but very southern Canadian in many ways. The language is gone and a road comes here. Now there is a night and a morning everyday, here there are trees, cumulonimbus and the weather resembles what we call a winter.
En savoir plusPassage du Nord-Ouest
Cambridge Bay, Nunavut 31 août 2012.
Nous pensions sortir Balthazar de l'eau à Nome en Alaska. Malheureusement, depuis certains problèmes rencontrés lors de la sortie de bateaux de plaisance, les responsables du port ont décidé de ne plus en sortir. L'été tire déjà à sa fin, nous avons modifier notre programme, car les ports possibles pour hiverner Balthazar en Alaska, nous feraient faire encore plus de 2500 milles. Nous oublions donc l'Alaska pour cet été et si tout marche comme on le désire nous hivernerons Balthazar à Inuvik, à une centaine de milles de Tuktoyaktuk à l'intérieur des terres sur le fleuve Mackenzie. Il nous reste un petit 800 milles à faire.
En savoir plusPond Inlet
Nous sommes a Pond Inlet depuis quelques jours. Nous mettrons quelques photos bientot!
En savoir plusLes grands voiliers sur les Quais
Nous serons présents pour la deuxième édition des Grands voiliers sur les Quais, six voiliers attendent les visiteurs au Vieux-Port: Le Niagara , le Pride of Baltimore II, le Lynx, le Challenge, le Pathfinder et le St-Lawrence II.
Venez nous rencontrer à notre kiosque du quartier des navigateurs au village maritime.
Nous présenterons une conférence le samedi 17 septembre à 10h sous le chapiteau des conférenciers.
Partir pour un tour du monde, pour un tour de soi et des autres!
Durée: 1h
Une conférence à Montréal
Place Émilie-Gamelin
Présenté dans le cadre des Grands Explorateurs
5 ANS SUR LE VOILIER BALTHAZAR, un tour du monde en famille
Venez nous rencontrer le mercredi 17 août, 21 h.
La Place Émilie-Gamelin se transforme en grand ciné-parc urbain.
Nous t’invitons à bord de Balthazar pour 5 ans d’un périple qui va t’amener au-delà d’un tour du monde!
L’horaire détaillée des projections est disponible ici.
En savoir plusUn été de préparation
Nous avons passé 2 semaines ( du 15 au 30 juillet ) à Newport en Gaspésie à faire des travaux afin de préparer Balthazar pour ses futures navigations nordiques. Nous avons installé un système de chauffage à air pulsé, Air top 2000 de Webasto (CMC Electronics) et un système utilisant l’eau chaude du moteur sera installé au printemps.
Grâce à la voilerie « Voile Sud », notre foc Solent est maintenant coupé et transformé pour s’adapter à l’emmagasineur à poulie crantée NEX 2.5 (WPG Canada) qui remplace l’étai largable.
L’été dernier, par une journée de grand vent, nous avions tenté de quitter la marina de Chandler. La manoeuvre était difficile et j’ai franchement raté mon coup. Résultat, nous avons fait une belle bosse, la première à vie pour Balthazar, en frappant un peu fort un gros taquet en bout de quai. La réparation est faite, il ne reste qu’à faire un joli dessin pour couvrir les couches de « poty ». Ce sera fait au printemps ainsi que deux, trois autres bricoles.
2011, un été de préparation
Quelques travaux seront réalisés dès cet été (2011) afin de préparer Balthazar pour ses futures navigations nordiques. Deux systèmes de chauffage seront installés. Un Air top 2000 de Webasto (CMC Electronics), chauffage à air pulsé et un système utilisant l’eau chaude du moteur.
Grâce à la voilerie « Voile Sud » notre foc Solent est maintenant couper et transformé pour s’adapter à l’emmagasineur à poulie crantée NEX 2.5 (WPG Canada) qui remplacera l’étai largable.
Conférences
Pour les entreprises et les écoles qui désirent réserver des conférences, nous serons de retour et disponibles dès le mois d’octobre avec en tête le goût de partager cette grande aventure humaine que nous vivons à bord de Balthazar. Soyez patients, car nous n’avons pas souvent accès à internet.
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De Sitka à Ketchikan
Jeudi 28 juillet
Amarré au quai, tout au fond du port de Sitka, Balthazar est à l’abri et se laisse mouiller par une bruine intermittente. On finit par s’habituer à ce crachin, tantôt timide, tantôt fort. Jamais de franche pluie. En ville, on cherche quand même à s’abriter sous les porches ou dans des musées ou des boutiques qu’on trouve sur notre chemin. À la maison Tlingit, nous assistons à un charmant spectacle de danse amérindienne.
Vendredi 29 juillet
Nous avons visité le « Visiter Center » et rencontré un sculpteur amérindien, Marc Sixbey qui nous a parlé de sa passion. À l’extérieur du centre quelques sentiers de randonnée bien aménagés nous permettent d’apprécier les beautés de la forêt humide, de longer une rivière à saumon et d’apprécier le talent des sculpteurs de totems en admirant leurs oeuvres érigées ici et là qui nous permettent de nous imprégner de la culture amérindienne.
Dimanche 31 juillet
Après les courses d’usages (épicerie, lavage, plein d’eau et de carburant…), nous avons visité et filmé la ville dans tous les sens et fait de belles rencontres. Hier soir, nous avons croisé un couple fort sympathique. Ils se sont installés ici, il y a 7 ans, pour leur retraite. En plus d’être bénévoles pour la garde côtière, ils adorent la pêche. Ils nous offrent de les accompagner mardi pour aller à la pêche au flétan. Nous sommes tentés d’accepter, car il nous manque effectivement des images de pêche au flétan. Mais nous avions prévu partir lundi, car la météo est clémente pour les prochains jours, pour naviguer en mer avec des vents portants. On décline l’invitation et ils nous offrent des filets de saumon (King), mon saumon préféré!!! Quelle gentillesse!
Lundi 1er août
Couchée sur l’eau calme de cette matinée, une loutre nous dit au revoir au départ de Sitka. Elle semble habituée au va-et-vient des bateaux du port, et ne bronche pas d’un poil à notre passage. Chloé, ravie, en profite pour faire des photos. Salut, mignonne petite loutre de mer!
Pour cette première journée de navigation après ces quelques jours d’arrêt, nous naviguons une vingtaine de milles et nous nous abritons dans Spring Bay, qui porte bien son nom vu la présence de bains thermaux en plein air! Nous nous empressons d’aller nous baigner dans cette eau chaude, quel bonheur! Pour couronner le tout, le soleil se montre enfin!
Mardi 2 août
Après une longue journée de navigation, nous arrivons dans une baie profonde au fond de laquelle se trouve une rivière à saumon. Au moment où Guy met l’ancre à l’eau, Chloé me dit: Maman, un ours!!!. Pendant que je mets la marche arrière pour la manoeuvre d’ancrage, je me jette sur la caméra vidéo pour avoir quelques images de cet ours qui se trouve à proximité, sur le rivage.
Une fois le bateau bien ancré, on entre tous les quatre dans l’annexe, et nous approchons à la rame vers le rivage où l’ours semble vouloir s’installer. Armées de caméras, Chloé et moi mitraillons l’animal pour être certaines de rapporter quelques images. Les gars, téméraires, s’approchent assez pour que nos gros plans soient mémorables.
Dans notre petit bateau gonflable, ça bouge un peu, mais nous sommes contentes du résultat!
Mercredi 3 août
Dès 8h, nous sortons de Redfish Bay bien content de la nuit calme passé dans ce mouillage. En mer le vent du nord-ouest ne souffle pas assez pour avancer sans le moteur. Il y a du « swell dans le large » comme le chante Gilles Vigneault. Un peu avant midi, nous doublons le «Cape Ommaney» à bonne distance pour éviter le Raz de marée, mais celui-ci s’étend sur plusieurs milles et nous gratifie de ses folles vagues désordonnées qui déferlent tout autour de Balthazar. Après 45 minutes à la barre à me (Guy) défendre contre l’assaut des paquets de mer, le vent prend un peu de vigueur et nous permet de continuer sous régulateur d’allure et d’éteindre enfin le moteur.
Après 40 milles de navigation à voile et moteur, dans un bonne houle de deux à trois mètres, nous doublons le «Cape Decision» en croisant des rorquals à bosses. Nous ancrons un peu plus loin entouré de familles de phoques qui se font dorer au soleil. Oui, le soleil est revenu, on l’avait presque oublié celui-là!
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